Pourquoi l’informatique des grandes entreprises continue de coûter cher en France ?

Pile de journaux

« On est agile, On collabore » c’est écrit sur l’affiche.  Mais dans la vie de tous les jours chaque niveau hiérarchique exige son dossier et ses spécificités et défini ses délais. Les études projets informatiques des grandes entreprises sont 70 % plus chères que celles des StartUp à périmètre égal.

Poubelle remplie de billets de banque

« On sollicite du budget, mieux vaut en demander beaucoup au moins on en aura un peu… »

30 % de surévaluation moyenne budgétaire des projets informatiques en France, 15 % aux Etats Unis, 5 % au Japon.

Coûts fixes de structures IT jusqu’à 13 % en France, moins de 10 dans la plupart des autres pays européens. Par contre, des leaders en France capables de transférer des charges pour faire baisser le coefficient d’exploitation informatique à un niveau presque acceptable.

Salle blanche avec serveurs

A l’heure du CLOUD, un parc DATACENTERS et SERVEURS utilisé en moyenne à 40% de ses capacités. Un niveau de renouvellement machines de 10 % supérieur à la moyenne des autres pays d’Europe.

Comme dans ce conseil d’administration, les grandes entreprises françaises affichent toutes leur satisfaction d’être entrées dans l’ère du numérique, leur engagement RSE, leur positionnement centricité clients. Mais alors, pourquoi leurs coûts informatiques n’ont pas baissé d’avantage ?, pourquoi leur empreinte énergétique ne s’améliore pas significativement ? Pourquoi elles ne figurent pas parmi les entreprises récompensées pour leur fonctionnement collaboratif et le respect de leurs salariés.

Foule sur une pelouse de stade

Bon, c’est pas gagné… le ballon il est 30 mètres plus loin, avec celui qui a décidé de relever la tête et de monter sa StartUp.

Quelqu'un sur un pèse-personne (on ne voit que ces pieds et la balance)

Qui est vraiment prêt pour le virage numérique?

Les politiques : ils sont saisis par l’angoisse de ne plus pouvoir rien promettre, sans risquer d’être décriés par les médias qu’ils finançaient encore la veille.

Dans cette période pré-électorale, toutes les stratégies sont permises pour affronter une nécessité de communiquer autrement pour rester crédible, mais surtout être audible.

Les plus archaïques veulent distribuer des milliards qu’ils n’ont pas et continuent sur le chemin du mensonge et de la démagogie sans avoir rien appris des cinq ans écoulés.

D’autres s’habillent en tribun, incantatoires, mais sans plan défini.

D’autres encore pensent se murer derrière des frontières et jeter à la mer toutes celles et ceux qui viennent de l’étranger pour résoudre les problèmes.

D’autres passent de la rue à l’hologramme pour entrer dans la communication virtuelle et toucher les populations derrière leurs écrans.

Aucun ne semble capable de capitaliser sur le digital pour apporter autant de nouveaux moyens de redistribution de l’activité que de nouveaux modes d’enseignements ou de travail.

Homme tenant une corde avec un noeur de marin

 

Les banques : tout aussi mal aimées du grand public que les deux premières catégories

Elles aussi tentent, depuis trois ans, un virage dans la précipitation, et de surcroît toutes en même temps, ce qui n’est pas très prudent et qui pourrait en envoyer un bon nombre au fossé, faute de visibilité. Cette démarche tardive et massive manque de préparation et de réelle stratégie. Elle se fait à coup de grandes enveloppes financières sans mesurer les conséquences précises et sans évaluer les risques d’erreurs possibles ou probables.  Elles pensent qu’en multipliant les rapprochements avec la Fintech elles éviteront la désintermédiation, mais négligent la formation et la conduite du changement interne, ce qui fait qu’elles ne seront pas en mesure de faire croître leurs jeunes pousses chez elles.

Jauge à essence

 

 

 

 

 

 

Le secteur public : le numérique fait voler en éclats des milliers de situations administratives qui peuvent être traitées de manière autonome en direct par le public.

De plus en plus, les multiples structures en charge des mêmes problématiques, ainsi que les surcoûts et complexités qu’elles génèrent, apparaissent clairement. La non-formation des effectifs du secteur public à cette transformation constitue de plus en plus de solutions insolubles et génératrices de coûts inutiles. La confrontation de ces deux mondes se traduit par de nombreuses administrations condamnées à la panne d’essence en plein virage, faute de budget.

Main tenant anneaux bleus translucides et mumineux

 

Les industriels de l’informatique : deux axes se dessinent

Ceux qui ont pris le virage numérique, il y a déjà une dizaine d’année, et qui transforment progressivement leurs structures, leurs services et leurs équipes. Aujourd’hui, ceux-là vont pouvoir accélérer sur la route numérique.

Ceux qui sont restés assis sur leur gloire et leur domination passée et pour qui l’empire disparaît aussi vite qu’un fétu de paille par temps de grand vent. Ils tentent pour certains de prendre ce virage à grande vitesse, mais les sorties de route sont nombreuses et irrévocables.

Europe Echecs

L’Europe : sous la pression des lobbies des uns et des autres, elle légifère sans toujours mesurer où ses multiples transformations et intérêts la conduise.

Elle a rejoint le cercle des mal aimés et ouvre le champ aux extrémismes de tout poil sur son territoire.

Certains disent déjà qu’elle n’a pas su prendre le virage du numérique et que l’avenir européen est dans le lac…

Route droite avec marque "Time for change"

Le numérique c’est aussi le retour aux sources.

C’est revenir à l’essentiel, avoir une approche collective qui respecte les uns et les autres, ne pas confondre apport du numérique et destruction sociale, prendre le temps de prévoir et de bien calculer la trajectoire, ainsi que prendre ce virage et en sortir avec de vrais atouts et qualités pour l’avenir.

De vraies solutions existent, quelque soit les domaines, elles passent par des stratégies claires et bien définies.

Les études stratégiques menées par AYPONE conduisent à améliorer cette vision durant toute la transformation.

Confiance pour construire

Etretat
Etretat

L’expérience prouve que celui qui n’a jamais eu confiance en personne ne sera jamais déçu.
(Léonard de Vinci)

Assez logique si l’on tient compte du décalage entre les inventions et l’époque à laquelle Léonard de Vinci les a produites.

Les choses ont-elles vraiment changé ? En France, quelle confiance accorde-t-on à ceux qui inventent ou innovent ? Il est tellement plus simple de se conforter dans la critique plutôt que de faire confiance et d’aider celui qui essaie de faire avancer les choses. Continuer la lecture de « Confiance pour construire »

Au XV siècle 6 mois pour construire un galion au XXI siècle 20 ans

Perspective plateformeV0.2

Progrès ou retour aux sources  

Ce simple constat est sans équivoque : les hommes passent trop de temps à se réunir pour se mettre d’accord sur des choses qu’ils mettront ensuite des mois à concevoir, théoriquement et économiquement, à partir de matériaux qu’ils iront chercher au bout du monde. Tout cela sera effectué avec d’innombrables intermédiaires qui exerceront des centaines de contrôles et dresseront des dizaines de barrières et d’interdits. Quand enfin celui Continuer la lecture de « Au XV siècle 6 mois pour construire un galion au XXI siècle 20 ans »