Les politiques : ils sont saisis par l’angoisse de ne plus pouvoir rien promettre, sans risquer d’être décriés par les médias qu’ils finançaient encore la veille.
Dans cette période pré-électorale, toutes les stratégies sont permises pour affronter une nécessité de communiquer autrement pour rester crédible, mais surtout être audible.
Les plus archaïques veulent distribuer des milliards qu’ils n’ont pas et continuent sur le chemin du mensonge et de la démagogie sans avoir rien appris des cinq ans écoulés.
D’autres s’habillent en tribun, incantatoires, mais sans plan défini.
D’autres encore pensent se murer derrière des frontières et jeter à la mer toutes celles et ceux qui viennent de l’étranger pour résoudre les problèmes.
D’autres passent de la rue à l’hologramme pour entrer dans la communication virtuelle et toucher les populations derrière leurs écrans.
Aucun ne semble capable de capitaliser sur le digital pour apporter autant de nouveaux moyens de redistribution de l’activité que de nouveaux modes d’enseignements ou de travail.
Les banques : tout aussi mal aimées du grand public que les deux premières catégories
Elles aussi tentent, depuis trois ans, un virage dans la précipitation, et de surcroît toutes en même temps, ce qui n’est pas très prudent et qui pourrait en envoyer un bon nombre au fossé, faute de visibilité. Cette démarche tardive et massive manque de préparation et de réelle stratégie. Elle se fait à coup de grandes enveloppes financières sans mesurer les conséquences précises et sans évaluer les risques d’erreurs possibles ou probables. Elles pensent qu’en multipliant les rapprochements avec la Fintech elles éviteront la désintermédiation, mais négligent la formation et la conduite du changement interne, ce qui fait qu’elles ne seront pas en mesure de faire croître leurs jeunes pousses chez elles.
Le secteur public : le numérique fait voler en éclats des milliers de situations administratives qui peuvent être traitées de manière autonome en direct par le public.
De plus en plus, les multiples structures en charge des mêmes problématiques, ainsi que les surcoûts et complexités qu’elles génèrent, apparaissent clairement. La non-formation des effectifs du secteur public à cette transformation constitue de plus en plus de solutions insolubles et génératrices de coûts inutiles. La confrontation de ces deux mondes se traduit par de nombreuses administrations condamnées à la panne d’essence en plein virage, faute de budget.
Les industriels de l’informatique : deux axes se dessinent
Ceux qui ont pris le virage numérique, il y a déjà une dizaine d’année, et qui transforment progressivement leurs structures, leurs services et leurs équipes. Aujourd’hui, ceux-là vont pouvoir accélérer sur la route numérique.
Ceux qui sont restés assis sur leur gloire et leur domination passée et pour qui l’empire disparaît aussi vite qu’un fétu de paille par temps de grand vent. Ils tentent pour certains de prendre ce virage à grande vitesse, mais les sorties de route sont nombreuses et irrévocables.
L’Europe : sous la pression des lobbies des uns et des autres, elle légifère sans toujours mesurer où ses multiples transformations et intérêts la conduise.
Elle a rejoint le cercle des mal aimés et ouvre le champ aux extrémismes de tout poil sur son territoire.
Certains disent déjà qu’elle n’a pas su prendre le virage du numérique et que l’avenir européen est dans le lac…
Le numérique c’est aussi le retour aux sources.
C’est revenir à l’essentiel, avoir une approche collective qui respecte les uns et les autres, ne pas confondre apport du numérique et destruction sociale, prendre le temps de prévoir et de bien calculer la trajectoire, ainsi que prendre ce virage et en sortir avec de vrais atouts et qualités pour l’avenir.
De vraies solutions existent, quelque soit les domaines, elles passent par des stratégies claires et bien définies.
Les études stratégiques menées par AYPONE conduisent à améliorer cette vision durant toute la transformation.